Pour publication immédiate              COMMUNIQUÉ                           21 novembre 2012

Marche pour interdire la fracturation – Cessez de spéculer avec notre eau et notre air

FREDERICTON NB ---- Une marche à Fredericton qui se terminera par un rassemblement à l’Assemblée législative aura lieu le mardi 27 novembre pour demander de mettre fin à l’exploitation non traditionnelle du gaz naturel au NB.

Au mois de novembre l’an dernier, plus de 20 000 NéoBrunswickois ont demandé d’interdire l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste en présentant des pétitions à la Législature.  Par ailleurs, durant l’année dernière plusieurs différentes associations au Nouveau-Brunswick ont adopté des résolutions pour soit interdire ou soit imposer un moratoire à l’exploitation non traditionnelle du gaz naturel.  Celles-ci incluent :

1)   L’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick regroupant 51 membres (octobre 2011);

2)   Le Syndicat des infirmières et des infirmiers du Nouveau-Brunswick comprenant 6 900 membres (décembre 2011);

3)   Le Syndicat national des agriculteurs NB regroupant 150 fermes (mars 2012);

4)   Le synode des Maritimes de l’Église unie du Canada (mars 2012);

5)   Le Syndicat canadien de la fonction publique regroupant 30 000 membres (avril 2012);

6)   Le Collège des médecins de famille du Nouveau-Brunswick regroupant 700 membres (avril 2012);

7)   Le personnel médical de l’hôpital Mémorial de Sackville (mai 2012);

8)   Les médecins de l’Hôpital de Moncton (juin 2012);

9)   La Fédération des NéoBrunswickois des zones rurales (FoR NB);

10)   Les médecins de l’hôpital Georges Dumont Moncton (septembre 2012);

11)  Un nombre de municipalités incluant (Moncton, Sackville, Memramcook, Minto, Stanley, Bathurst, Sussex Corner, Quispamsis).

Marilyn Lerch de l’Alliance de Tantramar contre la fracturation hydraulique constate que : « Le gouvernement du NB n’a donné aucune indication qu’il écoutait tous ces appels pour un moratoire ou une interdiction. »  « Au contraire, la toute première proposition à la deuxième session de l’Assemblée législative a ignoré les pétitions et confirmé que la politique de l’administration conservatrice était en faveur de l’exploitation « responsable » des réserves de gaz naturel au Nouveau-Brunswick. »

« Les réserves de gaz naturel au NB ne sont pas traditionnelles, c’est-à-dire qu’elles doivent être extraites par une technologie relativement nouvelle appelée fracturation hydraulique massive fracking, » explique Stephanie Merrill d’Action CCNB.  « La fracturation hydraulique est essentiellement un processus industriel contaminant qui injecte des milliards de milliards de litres d’eau mélangés avec des produits chimiques toxiques à des pressions énormes pour faire éclater la pierre et laisser échapper les hydrocarbonés des formations souterraines comme les schistes ou les grès rouges. »

« Des preuves provenant d’autres juridictions ne cessent de démontrer que les risques sanitaires, sociaux et environnementaux sont majeurs et que les avantages économiques sont exagérés, » souligne Guillermo Castilla, professeur adjoint de l’Université de Calgary.  « C’est pourquoi notre gouvernement a le devoir de prévenir les dommages et mettre fin à toute exploitation jusqu’à ce l’on puisse démontrer que cette technologie est sécuritaire et qu’un plan d’exploitation complet est présenté. »

« Le but de la marche et du rassemblement de mardi est de se rappeler à la mémoire les pétitions des 20 000 NéoBrunswickois qui ont été ignorées, mais qui demandent la cessation immédiate de l’exploration et de l’exploitation par méthode non traditionnelle du gaz naturel, » affirme Julia Linke du chapitre Fredericton du Conseil des Canadiens.  « Cela veut dire l’arrêt immédiat des explorations pour les gaz de schiste, la fin des émissions de tous nouveaux permis et du renouvèlement des permis existants, » précise Dr. Linke. 

« Les groupes et les organisations qui se sont déjà joints à cette manifestation ou qui l’ont endossée constituent un véritable échantillon des populations rurales et urbaines du Nouveau-Brunswick, » observe Jim Emberger de l’Association communautaire de Taymouth.  « L’opposition à la fracturation ne peut que s’accroitre dans la province, parce que l’administration ne réussit pas à présenter une analyse de rentabilité pour appuyer ses prétentions concernant les emplois et les redevances tout en continuant à affaiblir la protection environnementale de nos zones humides, de nos bassins versants et de notre atmosphère pour faire place à cette industrie. »

Conseillère municipale à Sackville, Margaret Tusz-King prévoit : « L’exploration non traditionnelle du gaz naturel va affecter l’ensemble du Nouveau-Brunswick, ses villes comme ses collectivités rurales »  « C’est pourquoi il est intéressant de noter le grand nombre de NéoBrunswickois qui manifestent leur solidarité en s’assemblant pour protester en solidarité lors de l’ouverture de l’Assemblée législative.  Ces citoyens montrent clairement qu’ils sont en faveur de l’arrêt d’une entreprise qui pourrait modifier notre paysage à jamais. »

Le mardi 27 novembre, des groupes et des citoyens vont se rappeler le rassemblement de l’an dernier et démontrer leur solidarité avec les 20 000 personnes dont les signatures ont été ignorées, en participant à une marche à Fredericton pour interdire la fracturation.  Cette marche pacifique va commencer à 11 h au vieux cimetière et se terminera avec un rassemblement entre midi et 13 heures devant l’édifice de l’Assemblée nationale.  De brèves discours seront présentées.

Voici les noms des groupes/organisations qui se sont joints à la manifestation et/ou qui l’ont endossée :

A) Groupes des collectivités :  1) Citizens Coalition for Clean Air, 2) Concerned Citizens of Penobsquis, 3) Friends of Mount Carleton, 4) Hampton Water First, 5) Harvey Environmental Action Team; 6) Memramcook Action, 7) New Brunswickers Against Fracking, 8) Parents Against Everyday Poisons, 9) Taymouth Community Association, 10) Tantramar Alliance Against Hydrofracking, 11) Notre Environnement, Notre Choix, 12) Upriver Environment Watch, 13) Upper Miramichi Stewardship Alliance, 14) Darlings Island Fracking Intervention Naguwigewauk, 15) Friends of the UNB Woodlot, 16) Penniac Anti-Shale-Gas Organization, 17) Quality of Life Initiative, 18) Petitcodiac Watershed Alliance, 19) Stanley Area Action Group, 20) Sustainable Energy Group, 21) Maliseet Grand Council, 22) Water and Environmental Protection for Albert County, 23) Cornhill Area Residents Association and 24) The Federation of Rural New Brunswickers (ForNB)

B) ONG: 1) CCNB Action, 2) Association pulmonaire du NB 3) ecoFredericton Sustainable Living Inc., 4) Conseil des Canadiens, chapitre de Saint-Jean, 5) Conseil des Canadiens, chapitre de Fredericton et Sierra Club Atlantic

C) Organisations professionnelles/Syndicats : 1) Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), 2) Syndicat national des fermiers NB (SNF NB), 3) Conseil du travail de Fredericton & District

D) Partis politiques :  Parti vert et NPD

E) Jeunes et jeunes adultes : 1) 5e année, classe du chef Harold Sappier École élémentaire Memorial, Première nation St. Mary’s, Fredericton 2) Étudiants et étudiantes de l’université Saint Thomas & de l’UNB, 3) Éco-action groupe de l’université Mount Allison 4) Élèves du Collège des métiers du NB.

F) Groupes Facebook : “New Brunswick is NOT for sale”, “SAY NO TO SHALE GAS IN NEW BRUNSWICK”, “NoShaleGasNB”, “Upriver Environment Watch” et “Ban Hydraulic Fracturing (hydro-fracking) In New Brunswick

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